Google Analytics
interdit par la CNIL
La fin d'une époque, et c'est sûrement mieux comme çà
Quelle semaine entre Meta qui sous entend pouvoir quitter le territoire européenne, l'union européenne qui avait déjà sonné la fin du match il y a quelques mois en ce qui concerne le transfert des données en invalidant le Privacy Shield, et des décisions étaient attendues sur le sujet.
C'est la CNIL ce jeudi 10 février qui interdit de l'usage de Google Analytics sous sa forme actuelle.
Rien que çà, l'outil prédominant du marché qui se retrouve totalement interdit sur le territoire européen au final pusique reconnu par un organisme public national comme contraire au droit européen. Petit séisme, pour les agences web, faire sans le leader du marché et se réorganiser autour de cela.
Et les amendes qui pourraient être infligées aux entreprises sont colossales : 4% du chiffre d'affaire de ces entreprises.
Le suivi analytique est une partie essentielle du travail d'optimisation
La connaissance de l'usage des internautes sur un site internet est essentiel pour optiimer l'usage du site, la facilité à trouver l'information, la facilité à accéder à un produit et le payer. Nous avons besoin de ces analytics.
Par contre est-ce que nous agence web, n'avions nous pas fait le choix trop facile de nous reposer sur cet outil "gratuit", enfin nous dirons plutôt mis à disposition gratuitement. Est-ce que à travers la mise en place de cet outil nous n'avons pas donné trop de pouvoir à l'entreprise qui le développe, qui est déjà l'acteur hégémonique de la recherche et un des acteurs principaux de la publicité sur internet.
Mais quoi qu'il en soit, c'est la fin d'un modèle en tous cas qui s'annonce, celui du service en apparence gratuit, ou du freemium collecter des données et les analyser, a un coût qui sera non négligeable, et certains services qui étaient auparavant gratuit deviendront payant à l'avenir. À nous donc de bien décider quels outils utiliser.
Par contre est-ce que nous agence web, n'avions nous pas fait le choix trop facile de nous reposer sur cet outil "gratuit", enfin nous dirons plutôt mis à disposition gratuitement. Est-ce que à travers la mise en place de cet outil nous n'avons pas donné trop de pouvoir à l'entreprise qui le développe, qui est déjà l'acteur hégémonique de la recherche et un des acteurs principaux de la publicité sur internet.
Mais quoi qu'il en soit, c'est la fin d'un modèle en tous cas qui s'annonce, celui du service en apparence gratuit, ou du freemium collecter des données et les analyser, a un coût qui sera non négligeable, et certains services qui étaient auparavant gratuit deviendront payant à l'avenir. À nous donc de bien décider quels outils utiliser.
Le digital doit changer, le digital est en train de changer
De nombreux acteurs ont pris conscience du poids économique, écologique, sociétal de ce secteur qui n'existait tout simplement pas il y a 20 ans de çà.
En ce qui concerne ces données, puisque c'est de çà dont nous parlons, leur exploitation avait déjà été encadrée et les transferts de ces données soumis à autorisation. La perception du grand public quant à ces popups leur demandant de valider l'utilisation des cookies est globalement mauvaise, une grande partie des internautes valide sans même sourciller ce panneau réglementaire.
Pour autant, nous n'avons pas besoin de cookies pour suivre nos internautes, si nous le souhaitons nous pouvons leur épargner cette étape. Après nos sites internet actuels utilisent de nombreux webservices externes, qui incluent forcément des cookies et/ ou des autorisations spécifiques. C'est le web dans sa forme toute entière qui doit être amené à évoluer. A t-on besoin d'un cookier pour charger une vidéo de fond. A t-on besoin d'utiliser toujours plus de services externes ?
En ce qui concerne ces données, puisque c'est de çà dont nous parlons, leur exploitation avait déjà été encadrée et les transferts de ces données soumis à autorisation. La perception du grand public quant à ces popups leur demandant de valider l'utilisation des cookies est globalement mauvaise, une grande partie des internautes valide sans même sourciller ce panneau réglementaire.
Pour autant, nous n'avons pas besoin de cookies pour suivre nos internautes, si nous le souhaitons nous pouvons leur épargner cette étape. Après nos sites internet actuels utilisent de nombreux webservices externes, qui incluent forcément des cookies et/ ou des autorisations spécifiques. C'est le web dans sa forme toute entière qui doit être amené à évoluer. A t-on besoin d'un cookier pour charger une vidéo de fond. A t-on besoin d'utiliser toujours plus de services externes ?
Suivre et comprendre les internautes autrement
Comme évoqué plus haut, nous continuerons à suivre les internautes, mais différemment, nous ferons appel à d'autres plateformes, en exigeant le respect de ces normes. De notre côté nous avons fait le choix de la plateforme Plausible.io, solution open source et code ouvert, mais une solution cloud également.
À l'agence, nous avons défini une période d'observation et d'accompagnement de nos clients, nous évaluerons l'intérêt d'héberger nous même cette solution.
À l'agence, nous avons défini une période d'observation et d'accompagnement de nos clients, nous évaluerons l'intérêt d'héberger nous même cette solution.
Au delà de la réglementation sur l'usage des données
c'est bien un éco système complet qui doit changer
Sans parler de ces transferts de données, personnellement ces dernières années j'ai été amené à réfléchir à ces nouveaux usages et leurs débordements.
Par analogie, nous avons sû encadrer certains marchés sans avoir d'instance supra nationale, nous n'avons pas laissé les constructeurs automobiles faire n'importe quoi, nous leur avons imposé la ceinture de sécurité, puis une amélioration continue des systèmes de sécurité. En ce qui concerne l'alcool, le tabac des règles strictes ont été mises en place.
Pourquoi n'en serait il pas de même, et pourquoi ces questions sont restées aussi maltraitées (c'est un autre sujet me direz vous).
Par analogie, nous avons sû encadrer certains marchés sans avoir d'instance supra nationale, nous n'avons pas laissé les constructeurs automobiles faire n'importe quoi, nous leur avons imposé la ceinture de sécurité, puis une amélioration continue des systèmes de sécurité. En ce qui concerne l'alcool, le tabac des règles strictes ont été mises en place.
Pourquoi n'en serait il pas de même, et pourquoi ces questions sont restées aussi maltraitées (c'est un autre sujet me direz vous).